Petite présentation de notre artillerie.
Le XVème siècle est le siècle de l'expansion de l'artillerie.
Cette technique étant nouvelle, elle n'a pas l'efficacité de l'artillerie moderne, néanmoins elle a un impacte psychologique important. La plupart des soldats ne connaissaient pas cette technique et étaient effrayés, voir même terrorisés par le bruit des explosions, le feu et la fumée qui s'échappaient de la gueule des canons et l'odeur de souffre. Notre troupe n'y échappe pas, surtout après les prises de guerre qui ont suivi la bataille de Morat et qui a vu la défaite du duc Charles de Bourgogne et la "perte" de son artillerie... Il détenait, d'ailleurs, la plus importante artillerie de son époque. Nous avons gardé de cette bataille ; |
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Un ribaudequin, canon à plusieurs fûts. Six fûts de coulevrines se chargeant par la gueule et un fût principal plus large, de veuglaire, se chargeant avec une chopine (culasse) à l'arrière. Baptisée : L'Isabeau, en mémoire d'Elisabeth de Bavière, femme de Charles VI. |
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Une bombarde légère, avec un fût large se chargeant par la gueule et posée sur un affut en bois. Baptisée : La Jeanne, en mémoire à Jeanne d'Arc car lorsque vous l'aurez entendu sonner, elle résonnera longtemps dans vos oreilles.... |
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Une bombarde lourde (et oui, 450 kg !!), posée au sol, se chargeant par la gueule et protégée par un pavoi protégeant les servants lorsqu'elle était rechargée. Baptisée : La Bäseraff, terme bernois (Suisse-Allemand) désignant une mégère avec une langue de vipère. |
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Une couleuvrine plus légère se chargeant aussi par la gueule, mais beaucoup plus maniable. Utilisée à l'intérieur des places fortes lorsque l'ennemi avait réussi à y pénétrer. Baptisée : La Boyeuse, terme de vieux français désignat une jeune femme de petite vertue. |
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Notre artillerie se compose aussi de plusieurs traits à poudre et arquebuses que nous faisons sonner pour le plaisir de vos esgourdes ! | ![]() |
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