Petite présentation de notre artillerie.

 

Le XVème siècle est le siècle de l'expansion de l'artillerie.

Cette technique étant nouvelle, elle n'a pas l'efficacité de l'artillerie moderne, néanmoins elle a un impacte psychologique important. La plupart des soldats ne connaissaient pas cette technique et étaient effrayés, voir même terrorisés par le bruit des explosions, le feu et la fumée qui s'échappaient de la gueule des canons et l'odeur de souffre.

Notre troupe n'y échappe pas, surtout après les prises de guerre qui ont suivi la bataille de Morat et qui a vu la défaite du duc Charles de Bourgogne et la "perte" de son artillerie... Il détenait, d'ailleurs, la plus importante artillerie de son époque.

Nous avons gardé de cette bataille

Un ribaudequin, canon à plusieurs tubes. 6 petits tubes se chargeant par la gueule et un tube principal plus large se chargeant par une chopine (culasse) à l'arrière

Une bombarde, avec un tube large se chargeant par la gueule

Une couleuvrine plus légère se chargeant aussi par la gueule, mais beaucoup plus maniable.

Notre artillerie se compose aussi de plusieurs traits à poudre et arquebuses que nous faisons sonner lorsque nous assiégeons de petites bourgades et places fortes dans le pays de Vaud et d'ailleurs.